• Chapitre 1 :

    Je me réveillais encore et toujours dans cette même pièce que je fréquentais depuis presque une dizaine d'années. Presque 10 ans que je suis enfermée ici sans savoir où je suis.

    - Psssst.. Tu es réveillée, chuchotais-je à mon collocataire comme tous les matins ?

    Il ne fallait pas qu'ils m'entendent. Il fallait faire le moins de bruit possible. Sinon, ils allaient venir, et on allait regretter.

    - Bien dormis, me demandait-il ?
    - Tu es vraiment sérieux à me posé cette question ?
    - J'essaie de resté poli.
    - Oui bah, t'as politesse tu peux te la mettre là où tu le penses !
    - Qu'est-ce que tu as ce matin ?
    - Tu te rends compte que ça va faire 10 ans, 10 ans qu'on est emprisonné ici ?!
    - Arrête, c'est pas si terrible, me disait-il en suspant.
    - C'est pas si terrible ?! Non mais tu te fiches de moi là, j'espère ? Tu as vu tous les coups qu'ils nous donnent gratuitement, toutes les marques qu'on peut bien avoir, criais-je sans m'en rendre compte !
    - Un peu moins fort Leya, disait-il en remettant la couverture sur lui !!

    Je fis de même, sachant très bien ce qui allait arrivé.
    Ils arrivèrent alors en courant dans la chambre, puis on faisait mine de dormir. Mais bien sûr, ça ne marchait pas.
    Un des deux hommes marchait un peu trop énervé en ma direction et relevé la couverture d'un coup pour la mettre sur le sol. Les deux hommes avaient toujours leurs fameuses battes de baseball avec eux, une chacun.
    L'homme qui se trouvait face à moi m'arracha le bras en me forçant à me levé. Je n'ai même pas eu le temps de contrôler mes propres gestes qu'il avançait en me tirant comme un chien à la laisse qui ne voulait pas avancé. Mon bras me faisait souffrir, tout mon corps était faible. Tout mon corps était remplit de cicatrices, de bleus. Petit point positif : je n'étais pas pris par l'obésité, avec tout ce qu'il nous donnait à mangé.
    Mais là, je ne pensais pas à mangé, je pensais juste à sauvé ma peau !
    Surtout l'homme qui me tirait le bras était le plus fort des deux.
    Il m'emmenait dans sa pièce favorite : la salle de torture, qui portait très bien son nom d'ailleurs !
    Il me prit aussi mon autre bras, et me jetait sur le canapé, qui changeait de place à cause de la force dû à la vitesse qu'il m'avait envoyé dessus.
    Il s'approchait de moi en furie, levait sa batte de baseball.
    C'est à cet instant que je réalisais que petite, je n'avais jamais cru en Dieu, à Bouddha, à tout ce que vous voulez, de religieux. Et que maintenant, je commençais à le regretter légèrement.
    Il rabaissait énergiquement sa batte sur mon ventre, et me donnait des coups. Je fermais alors les yeux, essayant d'oublié tout ça.

    Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi tout ce qui m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai bien pû faire pour que tout cela m'arrive ?

    Il battait, il battait sans s'arrêter. Mon ventre me faisait souffrir.
    Alors je me mis sur le côté pour qu'il frappe sur mes hanches. Mais comme tous les jours, des larmes coulèrent le long de mes joues. Avec le peu d'eau que je pouvais avoir, je la faisais partir en pleurant. Mais mes larmes n'étaient pas nombreuses.

    Il jetait sa batte loin en arrière, et comme je m'en doutais, passait au poing.
    Puis bientôt, ça passera à des caresses et il me laissera enfin sortir. Enfin, c'est ce que j'espérais au plus profond de moi.
    Il me donnait des poings un peu partout sur mon corps : dans mon ventre, sur mes cuisses, dans mon bas-ventre, sur mes épaules.
    Puis d'un coup, comme je l'avais sentis, passait aux caresses.
    Il me caressait tout d'abord doucement la joue, sans rien me dire. Puis, au fur et à mesure, descendait sa main vers mon tee-shirt sale de plusieurs semaines et entrait dedans, jusqu'à trouver ma bretelle de soutien-gorge qu'il commençait à descendre.
    Avec son autre main, il entrait dans mon tee-shirt par le bas et remontait jusqu'à palper la baleine de mon soutien-gorge.
    A vrai dire, je n'aimais pas vraiment ça. C'est horrible, ça fait super mal !
    Puis, il décidait d'enlevé mon tee-shirt.

    Prenons la chause d'un certain angle : cela fait environ deux semaines que je n'ai pas eu le droit à une simple douche, pas de pince à épiler ni de rasoir. Alors c'était la forêt Amazonnienne sous mes bras, sur mes jambes et à son endroit préféré.

    Il enlevait ensuite le pantalon devenu maintenant trop grand pour moi.
    Je me retrouvais en sous-vêtements devant un de mes ravisseur.
    Il enlevait quant à lui son gilet, son tee-shirt puis son jogging. Tout était noir.
    Et bien évidemment, la vue de son corps n'avait pas changé depuis hier, ni depuis les autres jours.
    Il avait toujours ses mêmes muscles sur ses bras et ses cuisses, ses mêmes larges épaules, ses mêmes abdominaux, enfin tout était pareil.
    Il sautait alors d'un coup sur le lit pour s'allongé sur moi et sortit de je ne sais où la même paire de menotte que les autres jour, pour m'attacher au radiateur juste à côté, qui ne fonctionnait pas.

    - Nooon, réussissais-je enfin à sortir !

    J'étais tellement terrifié à l'idée de me faire violer encore une fois, que je n'arrivais plus à parler.
    Pour me calmé, il me donnait une claque forte en pleine joue. Il commençait ensuite à frotter son intimité contre la mienne. La bosse habituelle se refit sentir.
    Enfin, c'était comme tous les jours.

    *

    La notion du temps ne m'est pas informée, donc je ne sais pas combien de temps après il arrêtait. Il me mit toujours ce drap qu'il me mettait à chaque fois sur moi après son travail, et me laissait là, seule.
    Seule, avec cette chaleure épouvantable et ce drap gris sale sur moi.
    J'étais tellement triste. Je me demandais comment avais-je pû être aussi conne pour avoir été enlevé.
    Mais mes parents ont eu une putain de responsabilité de me garder, et ils n'ont pas été foutus de me garder, que 2 minutes de plus.
    2 minutes dans une vie, ce n'est rien ! Si seulement ils seraient restés avec moi ce fameux jour, je n'aurais pas été là, et qui sait ? J'aurais pû avoir une vie heureuse.

    J'essayais de reprendre ma respiration calmement, et de me dire que de toute façon, rien ne pourrait être pire dans ma vie. Il m'a déjà violer, frapper, mutiler.
    D'ailleurs, ça a toujours été le même ravisseur qui me violait, jamais l'autre. Pourquoi ?

    Je me demandais ce que mon collocataire pouvait faire. Peut-être encore semblant de dormir, sachant que l'autre ravisseur était resté avec lui.
    Et comment avait était-il enlevé ? Et pourquoi ?
    Je ne sais pas pourquoi ce fut moi qui suis enlevé, mais je sais comment, je m'en souviens.
    Ce fameux jour, j'avais pourtant été tant heureuse. Ce fameux jour où j'avais réalisé mon rêve.

    Je remarquais que je n'avais jamais parlé de ça avec lui. Nous n'avions jamais parlés du pourquoi du comment nous nous sommes retrouvés ici.
    Et je pense que ça me ferait du bien d'en parler, même si ça ne changerait pas grand chose.
    Mais je ne pouvais pas bouger d'ici. J'étais comme tous les matins, prisonnière de cette pièce. Alors j'essayais de me calmé face au "sport" que j'avais pû faire, sport un peu forcé entre autre.

    *

    Pour moi, longtemps après, l'autre ravisseur venait me ""libérer"" en détachant la menotte qui était reliée au radiateur. Il me tournait ensuite le dos pour que je me rhabille.
    D'ailleurs, je n'avais jamais compris pourquoi il me tournait le dos. Peut-être que ce ravisseur était respectueux ?
    Non mais qu'est-ce que je dis ?!
    Je remis les mêmes vêtements sales et me redirigeais vers " notre chambre " où je pu apercevoir une demi-baguette sur notre petite table.

    - C'est votre petit-déjeuner ainsi que votre déjeuner. Mangé avant que ça ne refroidisse, riait l'homme qui m'avait violé.

    Les deux partirent et mon collocataire se levait de son lit.
    Comme tous les midis, car je pense qu'il ne doit pas être loin de midi, on s'asseyait en tailleur face à notre repas, et on grignotait petit à petit.

    - Dis-moi ...
    - Oui ?
    - J'aimerais savoir comment tu as été enlevé, lui avouais-je.


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