• La porte s'ouvrait puis se refermait, pour laisser entrer l'homme qui était tout à gauche du canapé. Celui qui voulait me faire ma fête.

    - Salut poupée, me disait-il. Moi c'est Richard. Alors comme ça, c'est ton anniversaire ? Mais dit donc, comme tu as de la chance. Tu as quel âge maintenant ?

    Je ne le répondis pas, je regardais la couverture non épaisse qui était sur moi.

    - Oh voyons, ne fais pas ta timide avec moi. Tu sais bien comme moi, que nous ne serons plus proche que jamais tous les deux dans quelques minutes.

    Je fermais les yeux, pour m'enlevé cette image de la tête.

    - Tu es peut-être muète ?
    - Tire-toi!
    - Mais c'est que tu parles dit donc ! Bon, on va commencé, hein ? Je commence à refroidir, et toi aussi apparemment.

    *

    Richard repartait enfin après une vingtaine de minutes, sûrement les plus longues de ma vie. Enfin, c'est ce qu'affichait la caméra.
    Comme Steve, il appuyait pour la stoppé, et partait comme lui, en finissant par me lécher mon sein droit avant de repartir. Enfin Steve avait lécher le gauche, chacun son tour.

    La porte se fermait et s'ouvrait à nouveau.
    Oh non, pas encore !
    Mais cette fois, ça me faisait plaisir de voir un visage si familier.
    Louis me tendait un verre à boire. Je m'asseyais sur ce canapé, gardant bien la couverture sur moi.

    - Je suis désolé pour tout ce qu'il se passe.
    - Ce n'est pas de ta faute.
    - Bon, à la base je ne dois pas être là, mais il fallait que tu rattrapes un peu de forces.
    - Ils parlent de quoi dans le salon ?
    - Ils sont entrain de jouer au poker, et ils parlent de toi.
    - Oh, je vois. Tu devrais y aller, sinon ils vont se demandé ce que tu fais. Reprends le verre du coup.
    - Oui, tu as raison.

    Il me souriait puis partait de la pièce.
    Je me retrouvais à nouveau seule dans cette pièce horrible.

    Sur les draps, il y avait toujours la flaque de sang où Stan m'avait violé pour la première fois. 
    Je pensais qu'il les avait lavés, mais non, cet homme n'est pas propre !

    Je ne voulais pas re-servir une nouvelle fois "d'amusement" au dernier homme.
    Comment pouvaient-ils faire ça ? Violer une adolescente alors qu'ils étaient tous mariés !

    Le troisième ne se fit pas vraiment prier pour arriver, même s'il était arrivé plus tard que le deuxième.
    Bon alors, j'allai savoir son prénom, et ça allait comméncé.

    - N'ai pas peur, disait-il assez bas.

    Il était le premier à me dire ça avant de dire son prénom.

    - Je vais t'aidé à t'échapper.

    Sans que j'y pense, je riais de plus belle. Comment pouvait-il dire ça, alors qu'il allait me violé ?!

    - Ce n'est pas une blague. Louis et toi, vous allez vous échappez grâce à moi.

    Je riais toujours.

    - Louis, hurlait-il, tournant sa tête vers la porte? Apporte-moi un verre de wisky, et que ça saute !

    Il détourna le regard vers moi et me souriait.
    Voilà, ce n'était qu'une blague, mais de mauvais goût.
    Louis entrait sans frapper, et apportait le verre de wisky à monsieur-le-blagueur. Louis allait repartir, mais il le retenait par le bras.

    - Attends, viens là, disait-il assez bas.

    Louis obéissait, bien évidemment.
    Le mec du milieu dont je ne sais toujours pas son prénom, fouilla dans ses poches. Louis me regardait interrogativement, je fronçais les sourcils.
    Il sortit une petite clef de sa poche et se dirigeait vers moi. 

    Il n'allait tout de même pas le faire devant Louis ?!

    Mais non, il enlevait ma menotte qui me reliait au radiateur froid. Avais-je rêver ou un pote à Stan m'avait délivrer ?
    Puis, il me tendait mes sous-vêtements et vêtements. Mais c'est le monde à l'envers ! Où est la caméra cachée ? Dîtes-moi que tout ça c'était un film dramatique !

    - Ré-habille-toi et dépêche toi, car si Stan n'entends pas de bruit, il va venir et ça sera tant pis pour vous.
    - Merci Marc.

    Ah, bah il s'appelait Marc. 
    Les deux hommes présents dans cette salle se retournaient, et n'y croyant pas vraiment, je mis plusieurs secondes avant d'enfiler en premier temps mes sous-vêtements.
    Je me dépêchais ensuite pour mes vêtements, et ils se retournèrent immédiatement après, n'entends plus le bruit que je faisais.

    - Bien. Vous sortirez discrètement par la porte qui se trouve juste au bout du couloir, la première à gauche. Juste avant de venir, je l'ai un peu ouverte, ça sera plus discret. Dès que vous aurez franchit cette porte, vous serez libre, et vous pourrez courir pour vous enfuir.

    Un long sourire s'affichait sur mes lèvres.
    La liberté, enfin.

    Je me levais donc de ce canapé, pour j'espère, la dernière fois de toute ma vie.
    Mais j'avais peur, peur qu'ils nous retrouvent, et que ça soit encore pire qu'avant, enfin si c'est possible, mais avec tout, tout est possible.

    - Allez-y, ayez confiance.

    Louis commençait à partir, mais par je ne sais quelle force imaginaire, je restais dans cette salle. Peut-être parce que c'était la salle où j'avais passé le plus de temps ces dernières anneés, sans compter " notre pièce " ?

    - Attends, disais-je !

    Je courais un peu dans la maison, sans retourné vers le salon. Je cherchais notre pièce pour récupérer nos vêtements. 

    - Leya, disait Louis en chuchotant assez fort pour que je l'entende, dépêche-toi ! On aura pas deux occasions !
    - Attends !

    Sans remarquer, j'avais crié.
    Toutes les portes du couloir où je me trouvais étaient fermés. Jusqu'à plusieurs secondes après mon hurlement, la porte juste à côté de moi s'ouvrait.Je me dépêchais de me mettre contre le bout du mur qui faisait obstacle juste à côté de la porte, et me faisais la plus discrète pour respirer.
    Je voyais le dos de Stan, tout près de moi. J'avais vraiment peur pour ma vie, et un peu aussi pour la vie de Louis. On avait tout de même tout partagé, c'était normal.
    Mon coeur ressouflais un peu quand je le vis partir dans la direction opposé à moi, mais pas opposé à celle de Louis ! Il allait dans sa direction.

    - Ah la salope, hurlait Marc depuis la salle de torture !

    Je penchais un peu ma tête pour voir ce qu'il se passait, mais je me remis vite à ma place car les deux hommes qui m'avaient précédemment violés, ainsi que Jason, sortir du salon pour courir vers cette fameuse salle, comme Stan. 

    - Putain, ils se sont barrés, criait Stan !

    Je souriais rien qu'en pensant que Marc avait dit vrai. Il voulait qu'on soit libéré. Je ne comprends pas alors pourquoi il était venu, et surtout pourquoi était-il ami avec Stan.

    Je me penchais pour voir un peu mieux ce qu'il se passait, et tout le monde courrait vers la porte que nous avait indiqué Marc. Tout le monde, sauf Jason.

    Je cherchais Louis, je sortais entièrement de ma cachette pour essayé de le trouver, mais personne.
    J'étais seule dans ce couloir vide, jusqu'à ce que, quelques instant plus tard, je sentis une main sur mon épaule.
    Une respiration énorme s'emparait de moi, cette fameuse boule qui avait été là tous les jours en moi, refis surface.
    Je me tournais au ralentit, sachant très bien que c'était Jason.
    Mais quand je vis qui s'était, je ne pouvais m'empêcher de le frapper gentillement sur le bras.

    - Mais tu m'as fais super peur !
    - Bon allez viens avant qu'ils ne rentrent !

    Je souriais à Louis et on commençait à partir. Mais petit détails oublié.. Il restait Jason dans la maison, et je crois qu'il était resté dans la salle de torture, et la porte est resté ouverte.

    - Euh Louis ... Jason est dans la salle de torture.
    - Ah, bah viens, on va sortir par la sortie principale. 

    Il croisa ses doigts avec les miens et m'emmenait dans une direction.
    Ce qui me semblait bizarre, c'est qu'il connaissait la maison.
    Mais je ne lui posais pas maintenant la question, j'avais vraiment hâte de sortir de cet endroit.

    On faisait place dans le grand hall d'entrée. Je ne pensais pas qu'on pouvait avoir ce grand hall d'entrée, luxueux, presque comme dans les films, et avoir ces hommes horribles vivant à l'intérieur. 
    Une grande porte majestueuse en bois nous fit face, Louis la poussa et nous partions en courant main dans la main, pour goûter enfin à ce qui s'appelle : la liberté.

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  • 10 ans ! Voilà aujourd'hui ça faisait 10 ans que je me suis faîte enlevé !
    10 ans de malheur.. 10 ans de torture ... Et "seulement" 4 ans de viol quotidien.
    Dont 5 ou 6 avortements, fait par Stan.

    Je me réveillais dans les bras de Louis, surprise.

    - Coucou toi, me disait-il avec sa voix rauque du matin. Bon anniversaire !
    - Merci, lui souriais-je. Enfin ça fait quand même 10 ans ...
    - Je sais ça... Mais je te promets qu'on partira bientôt de cet enfer.
    - J'espère que tu as raison.
    - Mais oui, ne t'inquiète pas, souriait-il.

    Juste à l'instant d'après, quelqu'un ouvrait la porte.
    Enfin on savait déjà qui allaient venir : Jason et Stan !

    - On a invité des amis aujourd'hui, c'est un jour important aujourd'hui, disait Jason !
    - Oh mais regarde, ils ont dormis ensemble. Voilà, maintenant c'est un vrai petit couple.
    - Oh que c'est mignon ... Nos amis viendront dans une petite heure, et vous serez tous les deux de la partie !
    - On va faire quoi encore, demandait Louis ?!
    - Oh mais c'est que le petit se rebelle, riait Stan ! Vous allez être tous les deux de la partie, je n'en dirais pas plus !

    Ils rièrent et partirent de la pièce.

    - J'ai un mauvais pressentiment.
    - Mais non, ne t'inquiète pas. Ils n'oseront pas ...
    - Ne finis pas ta phrase, le coupais-je. Ils peuvent tout faire, tu le sais très bien.

    Il baissait la tête et je me relevais. Je remettais le matelas à sa place, là où il avait toujours été avant cette nuit.

    - Pourquoi tu le changes de place ?
    - J'aimerais redormir toute seule.

    Il poussait un petit "Oh" qui ne pût m'échapper.
    Oui, je préférais dormir à nouveau seule, car je sens que Stan et Jason vont nous le faire payer. Même si j'avais bien aimé dormir dans ses bras, je me sentais un peu en sécurité avec lui, dans cet endroit qui me faisait peur.

    Stan ouvrait à nouveau la porte et son regard se posait automatiquement sur moi.

    - Tiens, tu n'es plus avec Louis ?

    C'est la première fois que je l'entendais dire son prénom, en 10 ans.

    - Déjà une petite scène de ménage ? Oh, ce n'est rien. Tu viens avec moi, souriait-il ?

    Il me le demandait ? J'avais encore plus peur que d'habitude.
    Bien sûr, je ne bougeais pas de ma place, et il venait vers moi.
    Je soulevais la couverture et courais pour aller à l'autre bout de la pièce pour tendre la main à Louis, qui la saisissait et courait jusqu'à la porte, sauf que Jason bloquait le passage.
    Si seulement il n'avait pas été là, on aurait pu partir enfin d'ici.

    - Vous pensiez vramient que vous alliez nous échapper, nous demandait Stan ?

    Louis me lâchait la main. Je sentais tous les regards se posé sur moi. A cet instant, si leurs regards étaient des fusis, je serais morte au moins une dizaine de fois.

    - Allez viens avec moi Leya !

    Stan me prit mon poignet fortement, et comme tout les matins, allait m'emmener dans la salle de torture.
    Sauf que non, il continuait toujours de marcher après cette salle, je ne connaissais pas la maison.
    Il m'emmenait dans la salon, où il y avait 3 autres hommes.
    Tous les hommes buvaient des bouteilles de vodka, de scotch, de champagne ou autres boissons alcolisées, tout en fumant des joins.
    Enfin je n'en avais jamais vu, mais à l'odeur, ce n'était pas de la simple cigarette.

    - Les gars, je vous présente Leya. Elle est vraiment bonne, on glisse bien avec elle.

    Voilà pourquoi j'avais été emmené ici.
    Je baissais automatiquement la tête et une larme coulait.

    - Et voici Louis, son collocataire, disait Jason en arrivant avec Louis.

    Ils nous mirent tous les deux à côtés. Je savais pourquoi j'étais là, à quoi j'allais servir, mais Louis, j'en avais aucune idée.

    - Aujourd'hui, c'est son anniversaire, disait Stan en me secouant.
    - Je vais lui faire sa fête alors, disait l'homme tout à gauche en souriant.

    Ma tête étant toujours baissée, je regardais mes chaussettes sales. Une main me la fit remonter, celle de l'homme tout à droite.

    - Elle a la peau toute douce.
    - Normal, je lui ai fais prendre sa douche hier, pour l'occasion, nous informait Stan.
    - Notre cher Louis va nous servir de serveur, disait Jason. Voudrez-vous gardez un souvenir de cette journée ?
    - Avec plaisir, disait l'homme de gauche. Surtout si ça glisse bien.
    - Louis, caméra, disait Stan en claquant des doigts.

    Comme ci que Louis savait où était la ... caméra. Mais il la rapportait à Stan.
    Connaissait-il la maison ?

    - Je vous les enverrais par mail du coup. Bon, qui commence ?
    - Moi, disait l'homme qui me caressait toujours la joue.
    - Je te montre où tu pourras t'amuser.

    Stan me faisait avancé en me poussant et en me tenant les poignets derrière mon dos.
    Louis nous suivait avec la caméra, jusqu'à la salle de torture.
    Stan me balançait encore comme un sac à pommes de terre sur ce canapé que je connais bien, et me remenottait ma main gauche contre le radiateur.

    Stan commençait à partir, Louis posait la caméra sur le meuble qui était face à nous, et partait en même temps que Stan.

    - Bon anniversaire, souriait Stan tout en fermant la porte.

    Son ironie me faisait pas rire, car il me laissait seule avec un mec bourré qui veut juste du sexe et encore du sexe. D'ailleurs, comme l'année dernière et les autres années.
    Et comme chacune des années, je leur disais :

    - Je ne parle pas aux inconnus.

    Puis, ils me disent leur prénom.

    - Je m'appelle Steve. Nous ne sommes désormais plus des inconnus Leya, me disait-il en caressant ma cuisse.

    Ils avaient toujours la même approche, c'était terriblement énervant.
    Steve se faisait un grand plaisir de me mettre sa langue partout dans mon corps, et c'était le premier à me la mettre à mon endroit le plus privé qu'il soit.

    - C'est la ... première ... fois que je ... baise avec ... une fille ... poilue.

    T'as qu'à dire à ton Stan de me passer une pince à épilé, connard !

    *

    Comme l'avait indiqué Stan, Steve remit cette couverture que j'avais pratiquement tous les jours sur mon corps nu. Il remit son préservatif dans son emballage, puis arrêta la caméra.
    Il me regardait reprendre mon calme tandis qu'il s'habillait.
    Lorsqu'il fut tout habiller, il se dirigeait vers moi, mon stress reprit sa place en moi.
    Il soulevait la couverture, je tournais la tête et il m'embrassait mon sein gauche avant de s'en allé.

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  • - Dis-moi ...
    - Oui ?
    - J'aimerais savoir comment tu as été enlevé, lui avouais-je.
    - Je te le dis seulement si tu me le dis.
    - Qu'est-ce que ça changerait ?
    - Je te signale que ça fait presque 10 ans qu'on se connaît, on en a jamais parler. Alors si je te parle de ma souffrance, tu m'en parles aussi.

    Sur ses paroles, je me sentais encore plus mal.
    C'est vrai que, même si c'était il y a 10 ans, la souffrance qu'on a est toujours resté dans notre âme.

    - Dé-désolé ...
    - Vous allez vous la fermez oui, criait un des ravisseurs ?!

    Je regardais mon collocataire dans ses yeux. Je me rendais compte que je ne savais rien de lui, même pas son prénom. Ça faisait quasiment 10 ans qu'on partageait la même chambre, j'avais toujours parlé de ma vie, mais pas de la sienne.

    - Au fait, je ne sais même pas ton prénom.
    - Ça n'a pas d'importance. Ça changera quoi que tu le saches ou pas ?
    - Je pourrais mettre un prénom sur ton visage.
    - Vous êtes sourds ou quoi, hurlait toujours la même personnes ?!

    Je pris un nouveau petit morceau de pain que je dégustais doucement, comme l'adolescent qui se trouvait face à moi.

    - Tu veux bien commencer s'il te plaît, lui chuchotais-je ? Je te promets que je te raconterais la mienne aussi.
    - Très bien.

    Il respirait un beau coup et commençait son récit.

    ***

    C'était l'anniversaire de ses 8 ans. Le jeune homme était fier de dire à ses camarades de classe qu'il avait désormais 8 ans.

    Toute la journée, il le répétait à sa maîtresse, à ses amis, aux personnes de la cantine, aux femmes de ménages, qui lui souriaient.
    Tout le monde le lui souhaitait.

    Le soir, quand il eut terminé les cours, normalement les parents vont chercher leurs enfants.
    Sauf que les siens n'étaient pas venus.
    Non, mais un de leur ami était là.
    Alors il informa sa maîtresse qu'il connaissait cette personne. Mais l'homme était vétu que de noir, alors elle se méfiait. Mais le petit garçon avait l'air tellement heureux de le revoir depuis tellement longtemps, qu'elle n'eut presque pas le choix de le lâcher pour qu'il enlace finalement l'ami de ses parents.

    Enfin, c'est ce qu'il pensait.
    Car il se révélait n'être pas vraiment son ami.

    ***

    - Et voilà, en gros mon histoire.
    - Donc tu les connaissais avant ?
    - Que le plus maigre. L'autre, je ne l'avais jamais vu.
    - Mais tu peux porter plainte ! Pourquoi tu ne réagis pas ?
    - Il faut que je me lève pour que vous compreniez, hurlait l'autre ravisseur ?!
    - Viens, on va sur mon lit, me chuchotait-il.

    Je le suivais et on s'asseyait tous les deux sur le matelas à même le sol qui lui servait de lit.

    - Donc je ne porte pas plainte, car mes parents sont ... comment dire ... Enfin, ça ne sert à rien.
    - Ça ne sert à rien ? J'espère que c'est une blague..
    - Non.
    - Tes parents sont quoi ?
    - Ils en ont rien à foutre de moi.
    - Comment tu peux savoir ça ?
    - Ils n'allaient jamais me chercher à l'école. C'était toujours ma voisine ou ma nounou. Ou un de leur ami, mais c'est arrivé qu'une seule fois, riait-il. Et toi, comment tu es en arrivée là ?
    - Et désolé... Donc demain, tu auras 18 ans, souriais-je ?
    - Non, je les ai eu il y a deux mois. J'étais déjà là avant que tu n'arrives.
    - Oh pardon, bon anniversaire en retard alors.
    - Enfin un bon, je ne pense pas que j'ai besoin de préciser, riait-il.

    Je crois que c'était la première fois que je le voyais rire, et que c'était la première fois qu'on avait pas nos ravisseurs dans la pièce depuis un aussi long moment.

    - Et toi, c'est quand que tu auras 18 ans ?
    - L'année prochaine, je vais avoir 17 ans demain.
    - Oh, il ne va pas falloir que j'oublie alors, souriait-il.
    - Non, riais-je. Bon, tu veux donc savoir comment je me suis faîtes enlevé ?
    - Oui.
    - Bon, bah au début, j'étais la fille la plus heureuse au monde ...

    ***

    C'était ce fameux 24 février.
    Le jour où son groupe préféré était venu dans sa ville.
    Les Black Bird.
    Elle n'écoutait qu'eux matin et soir. Ses parents devaient supporter leurs chansons, mais ce n'était pas loin de leur déplaire.
    Depuis le temps qu'elle avait rêver de les voir en vrai, voilà, c'était le jour.

    Elle était tellement excitée et impatiente d'y être. Son rêve allait se réalisé.

    Alors, lors du concert, elle était arriver 3h en avance, elle avait les premières places, juste devant la scène. Elle était heureuse. Elle souriait beaucoup à ses parents.

    *

    Le concert étant terminé, ils attendirent un peu que la foule partent, pour éviter les bouchons.
    Ils décidèrent de partir une dizaine de minutes plus tard.
    Sauf que la petite Leya elle, n'en avait pas envie. Elle voulait les voirs en coulisses, leur parler, voir même qu'il la prenne dans ses bras.
    Ses parents insistèrent, mais elle insistait aussi de son côté.
    Ils commencèrent partir, sachant que leur fille allait les rejoindre quelques pas plus tard.

    Leya vit ses parents partir, mais elle voulait vraiment leur parler.
    Mais elle était inquiète d'être seule, sans ses parents.
    Elle allait les rejoindre, sauf qu'un homme assez baraquer se présentait comme un de leur garde du corps.
    Il lui demandait si elle voulait leur parler, sa réponse ne se fit pas attendre, elle disait un oui avec un sourire de toutes ses dents. Alors l'homme prit la petite fille par la main, et l'emmenait dans une voiture pour la conduire autre part.

    Les parents se retournèrent quand ils ne virent pas leur fille à leur côté.
    Et là, plus personne. Plus de Leya. Elle avait disparu.

    ***

    - Et voilà mon histoire ... On peut dire qu'on a eu une vie de merde.
    - On a eu tous les deux une incroyable journée, qui est descendu aux enfers.
    - Toi au moins, tu ne t'es pas fais violé. Mais tu fais quoi pendant que je .... ?
    - Soit je fais semblant de dormir, ou alors je lui parle.
    - Tu lui parles ?
    - Oui, il n'est pas si méchant que ça l'autre, en fait. Il suit juste le plus musclé. J'ai appris comment le moins musclé en était arrivé là. En réalité, il est faible.
    - Mais si tu sais tout ça, pourquoi tu n'es profite pas pour partir ?
    - Je n'allais pas partir sans toi.

    Un sourire s'affichait sur mes lèvres. Mais si je ne le connaissais pas beaucoup, ses paroles me touchaient.

    - Tu sais comment il s'appelle ?
    - Pourquoi tu veux tout le temps savoir les prénoms des autres ?
    - Je t'ai dis, j'aime bien mettre des noms sur les visages des gens.
    - Il s'appelle Jason. Je ne sais pas son nom de famille, il ne me l'a pas dit.
    - Et c'est Jason ou l'autre qui t'a enlevé ?
    - L'autre.
    - Il s'appelle comment ?
    - Stan. Je n'ai jamais sû son nom de famille par contre.
    - Et tu le connaissais beaucoup ? Enfin je veux dire, avec tes parents ...
    - Il nous rendait visite quelques fois. Enfin, il a commencé à s'interressé à nous, quelques semaines avant de m'enlever. Mais je me demande pourquoi il a voulu nous enlever... Et pourquoi moi ? Enfin, il ne peut pas me violer, il ne m'a pas donner beaucoup de coup, ni autres ...
    - Peut-être parce que tu lui fais penser à tes parents. Mais, ils ne se sont pas embrouillés avant ton enlèvement ?
    - Maintenant que tu en parles, à la fin, c'était froid. Alors peut-être qu'il m'a enlevé comme une sorte de vengeance, ou je ne sais trop quoi. Mais d'un côté, pourquoi moi ? J'ai d'autres frères et soeurs.
    - Tu étais proche de lui ?
    - Je crois que c'était moi le plus proche de lui. Enfin, j'étais un enfant très curieux à l'époque, j'aimais bien savoir la vie des autres. Donc je posais tout le temps des questions. C'est peut-être ça qui a fait tout changé. En fait, avec tes questions, ça me donne les réponses que je me pose depuis 10 ans.
    - Ah, bah de rien, souriais-je.

    Il me souriait à son tour.

    - Dis-moi ...
    - Oui ?
    - Pourquoi tu ne veux pas me dire comment tu t'appelles ?
    - Pourquoi tu insistes tant ?
    - Je te l'ai déjà dis ... Et tu sais comment je m'appelle, alors pourquoi je ne pourrais pas savoir ?
    - Je m'appelle Louis, Louis Tomlinson.


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  • Je me réveillais encore et toujours dans cette même pièce que je fréquentais depuis presque une dizaine d'années. Presque 10 ans que je suis enfermée ici sans savoir où je suis.

    - Psssst.. Tu es réveillée, chuchotais-je à mon collocataire comme tous les matins ?

    Il ne fallait pas qu'ils m'entendent. Il fallait faire le moins de bruit possible. Sinon, ils allaient venir, et on allait regretter.

    - Bien dormis, me demandait-il ?
    - Tu es vraiment sérieux à me posé cette question ?
    - J'essaie de resté poli.
    - Oui bah, t'as politesse tu peux te la mettre là où tu le penses !
    - Qu'est-ce que tu as ce matin ?
    - Tu te rends compte que ça va faire 10 ans, 10 ans qu'on est emprisonné ici ?!
    - Arrête, c'est pas si terrible, me disait-il en suspant.
    - C'est pas si terrible ?! Non mais tu te fiches de moi là, j'espère ? Tu as vu tous les coups qu'ils nous donnent gratuitement, toutes les marques qu'on peut bien avoir, criais-je sans m'en rendre compte !
    - Un peu moins fort Leya, disait-il en remettant la couverture sur lui !!

    Je fis de même, sachant très bien ce qui allait arrivé.
    Ils arrivèrent alors en courant dans la chambre, puis on faisait mine de dormir. Mais bien sûr, ça ne marchait pas.
    Un des deux hommes marchait un peu trop énervé en ma direction et relevé la couverture d'un coup pour la mettre sur le sol. Les deux hommes avaient toujours leurs fameuses battes de baseball avec eux, une chacun.
    L'homme qui se trouvait face à moi m'arracha le bras en me forçant à me levé. Je n'ai même pas eu le temps de contrôler mes propres gestes qu'il avançait en me tirant comme un chien à la laisse qui ne voulait pas avancé. Mon bras me faisait souffrir, tout mon corps était faible. Tout mon corps était remplit de cicatrices, de bleus. Petit point positif : je n'étais pas pris par l'obésité, avec tout ce qu'il nous donnait à mangé.
    Mais là, je ne pensais pas à mangé, je pensais juste à sauvé ma peau !
    Surtout l'homme qui me tirait le bras était le plus fort des deux.
    Il m'emmenait dans sa pièce favorite : la salle de torture, qui portait très bien son nom d'ailleurs !
    Il me prit aussi mon autre bras, et me jetait sur le canapé, qui changeait de place à cause de la force dû à la vitesse qu'il m'avait envoyé dessus.
    Il s'approchait de moi en furie, levait sa batte de baseball.
    C'est à cet instant que je réalisais que petite, je n'avais jamais cru en Dieu, à Bouddha, à tout ce que vous voulez, de religieux. Et que maintenant, je commençais à le regretter légèrement.
    Il rabaissait énergiquement sa batte sur mon ventre, et me donnait des coups. Je fermais alors les yeux, essayant d'oublié tout ça.

    Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi tout ce qui m'arrive ? Qu'est-ce que j'ai bien pû faire pour que tout cela m'arrive ?

    Il battait, il battait sans s'arrêter. Mon ventre me faisait souffrir.
    Alors je me mis sur le côté pour qu'il frappe sur mes hanches. Mais comme tous les jours, des larmes coulèrent le long de mes joues. Avec le peu d'eau que je pouvais avoir, je la faisais partir en pleurant. Mais mes larmes n'étaient pas nombreuses.

    Il jetait sa batte loin en arrière, et comme je m'en doutais, passait au poing.
    Puis bientôt, ça passera à des caresses et il me laissera enfin sortir. Enfin, c'est ce que j'espérais au plus profond de moi.
    Il me donnait des poings un peu partout sur mon corps : dans mon ventre, sur mes cuisses, dans mon bas-ventre, sur mes épaules.
    Puis d'un coup, comme je l'avais sentis, passait aux caresses.
    Il me caressait tout d'abord doucement la joue, sans rien me dire. Puis, au fur et à mesure, descendait sa main vers mon tee-shirt sale de plusieurs semaines et entrait dedans, jusqu'à trouver ma bretelle de soutien-gorge qu'il commençait à descendre.
    Avec son autre main, il entrait dans mon tee-shirt par le bas et remontait jusqu'à palper la baleine de mon soutien-gorge.
    A vrai dire, je n'aimais pas vraiment ça. C'est horrible, ça fait super mal !
    Puis, il décidait d'enlevé mon tee-shirt.

    Prenons la chause d'un certain angle : cela fait environ deux semaines que je n'ai pas eu le droit à une simple douche, pas de pince à épiler ni de rasoir. Alors c'était la forêt Amazonnienne sous mes bras, sur mes jambes et à son endroit préféré.

    Il enlevait ensuite le pantalon devenu maintenant trop grand pour moi.
    Je me retrouvais en sous-vêtements devant un de mes ravisseur.
    Il enlevait quant à lui son gilet, son tee-shirt puis son jogging. Tout était noir.
    Et bien évidemment, la vue de son corps n'avait pas changé depuis hier, ni depuis les autres jours.
    Il avait toujours ses mêmes muscles sur ses bras et ses cuisses, ses mêmes larges épaules, ses mêmes abdominaux, enfin tout était pareil.
    Il sautait alors d'un coup sur le lit pour s'allongé sur moi et sortit de je ne sais où la même paire de menotte que les autres jour, pour m'attacher au radiateur juste à côté, qui ne fonctionnait pas.

    - Nooon, réussissais-je enfin à sortir !

    J'étais tellement terrifié à l'idée de me faire violer encore une fois, que je n'arrivais plus à parler.
    Pour me calmé, il me donnait une claque forte en pleine joue. Il commençait ensuite à frotter son intimité contre la mienne. La bosse habituelle se refit sentir.
    Enfin, c'était comme tous les jours.

    *

    La notion du temps ne m'est pas informée, donc je ne sais pas combien de temps après il arrêtait. Il me mit toujours ce drap qu'il me mettait à chaque fois sur moi après son travail, et me laissait là, seule.
    Seule, avec cette chaleure épouvantable et ce drap gris sale sur moi.
    J'étais tellement triste. Je me demandais comment avais-je pû être aussi conne pour avoir été enlevé.
    Mais mes parents ont eu une putain de responsabilité de me garder, et ils n'ont pas été foutus de me garder, que 2 minutes de plus.
    2 minutes dans une vie, ce n'est rien ! Si seulement ils seraient restés avec moi ce fameux jour, je n'aurais pas été là, et qui sait ? J'aurais pû avoir une vie heureuse.

    J'essayais de reprendre ma respiration calmement, et de me dire que de toute façon, rien ne pourrait être pire dans ma vie. Il m'a déjà violer, frapper, mutiler.
    D'ailleurs, ça a toujours été le même ravisseur qui me violait, jamais l'autre. Pourquoi ?

    Je me demandais ce que mon collocataire pouvait faire. Peut-être encore semblant de dormir, sachant que l'autre ravisseur était resté avec lui.
    Et comment avait était-il enlevé ? Et pourquoi ?
    Je ne sais pas pourquoi ce fut moi qui suis enlevé, mais je sais comment, je m'en souviens.
    Ce fameux jour, j'avais pourtant été tant heureuse. Ce fameux jour où j'avais réalisé mon rêve.

    Je remarquais que je n'avais jamais parlé de ça avec lui. Nous n'avions jamais parlés du pourquoi du comment nous nous sommes retrouvés ici.
    Et je pense que ça me ferait du bien d'en parler, même si ça ne changerait pas grand chose.
    Mais je ne pouvais pas bouger d'ici. J'étais comme tous les matins, prisonnière de cette pièce. Alors j'essayais de me calmé face au "sport" que j'avais pû faire, sport un peu forcé entre autre.

    *

    Pour moi, longtemps après, l'autre ravisseur venait me ""libérer"" en détachant la menotte qui était reliée au radiateur. Il me tournait ensuite le dos pour que je me rhabille.
    D'ailleurs, je n'avais jamais compris pourquoi il me tournait le dos. Peut-être que ce ravisseur était respectueux ?
    Non mais qu'est-ce que je dis ?!
    Je remis les mêmes vêtements sales et me redirigeais vers " notre chambre " où je pu apercevoir une demi-baguette sur notre petite table.

    - C'est votre petit-déjeuner ainsi que votre déjeuner. Mangé avant que ça ne refroidisse, riait l'homme qui m'avait violé.

    Les deux partirent et mon collocataire se levait de son lit.
    Comme tous les midis, car je pense qu'il ne doit pas être loin de midi, on s'asseyait en tailleur face à notre repas, et on grignotait petit à petit.

    - Dis-moi ...
    - Oui ?
    - J'aimerais savoir comment tu as été enlevé, lui avouais-je.


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